Votre société titre-service bien-aimée, à côté de son travail pour vous apporter les meilleures informations concernant la mesure titres-services, se montre aussi attentive à toutes ces solutions qui émergent actuellement et qui visent à nous faciliter la vie.
Il m’a semblé que l’ouverture de la fashion men week parisienne serait un bon moment pour vous faire un retour d’expérience sur un nouveau service de vente en ligne de vêtement.
Le contexte
Il y a quelques semaines, j’ai reçu une suggestion publicitaire émanant d’un célèbre magasin en ligne. La firme me propose, ni plus, ni moins, qu’une nouvelle manière de faire du shopping.
Soyons franc, j’ai beau être déchargé des tâches ménagères par Arobase-services, entre mes obligations professionnelles, les invitations tant familiales qu’amicales et mes activités sportives, il me reste peu de temps à consacrer à la recherche des vêtements qui me plaisent.
Bref, le courriel retint mon attention et je choisis de jouer le jeu.
Après tout, le service est gratuit, je bénéficie d’un vaste assortiment, je peux renvoyer sans frais les produits qui ne me conviennent pas et j’ai cent jours pour me décider.
Comment cela se passe ?
Donc, à la mi-décembre, je réponds à un questionnaire en ligne. Très complet, il me demande de définir mes styles favoris (classique, casual, sports, etc.), mes goûts et d’indiquer mes tailles pour les différentes familles de vêtements (chemise, pantalon, jeans, t-shirts, souliers, etc.). À chaque fois, je peux retenir plusieurs choix.
Je suis également invité à partager au moins une photo (de préférence en pied), afin que le ou la styliste désigné(e) puisse se faire une idée plus précise de ma silhouette, et à détailler ma morphologie (étroit, trapézoïdale, etc.).
J’ai aussi la possibilité d’ajouter des photos de style vestimentaire que j’aime trouvées sur le net (Instagram, Pinterest ou autre) ou même dans la rue.
Je termine en fixant un montant maximum que je suis disposé à dépenser pour acquérir chaque pièce et détermine la périodicité de livraison (j’opte pour trois mois, sachant que je peux me désinscrire à tout moment).
Une fois les différentes informations collectées, je suis avisé du prénom de ma personnal shopper, Déborah, qui va prendre en charge mon futur look et du délai auquel je dois m’attendre. Je peux, bien entendu, changer d’interlocuteur (pour les personnes intéressées, il est possible de postuler en ligne).
Il me faudra patienter deux semaines avant de recevoir d’abord une indication d’expédition et, quelques jours plus tard, une — assez jolie — boite m’est apportée par mon facteur.
Notez qu’à ce moment, j’ignore tout du détail de son contenu.
Le grand jour !
Un peu titillé par ma curiosité, je m’empresse de l’ouvrir et découvre deux tenues quasi complètes (en fait, un jeans et un manteau se coordonnent avec les deux options).
La première s’avère assez classique, même si le col « mao » de la chemise introduit une certaine originalité à l’ensemble ; la seconde est d’inspiration streetwear.
Une pochette rassemble les différents documents – dont un descriptif de chaque ensemble – et les différentes pièces sont présentées en deux paquets – correspondant aux deux propositions – réunis par un ruban noué.
Après essayage, je décide de renvoyer la chemise (j’en ai une similaire), le pantalon (trop large, même s’il répondait à la taille que j’avais renseignée) et sollicite l’échange des deux paires de chaussures trop grandes (trouver ma pointure exacte est traditionnellement le parcours du combattant pour moi).
Avec le bon de livraison, Zalon a repris les coordonnées de payement (par virement bancaire), à charge pour moi de calculer mon solde en fonction de la liste de prix des articles que je garde.
Je retourne les quatre pièces précitées dans la boite originale, munie de l’étiquette autocollante fournie, et je poste un message directement à partir de mon profil à la styliste pour demander l’échange des chaussures.
Deux jours plus tard, je reçois un accusé de réception du magasin pour les produits retournés.
La semaine suivante, des chaussures, avec une pointure plus adaptées à mes petits pieds délicats, me sont livrées.
Avis critique
J’ai tout de même noté quelques points qui mériteraient d’être approfondis.
Contrairement à ce qu’indique le site, je n’ai pas reçu de descriptif préalable à la livraison. Les pochettes surprises, c’est amusant, mais près de deux semaines sans nouvelles s’avère un peu long et interpellant (pour un premier contact) de la part d’une société qui recoure volontiers aux courriels promotionnels.
Si le questionnaire qui permet d’introduire les données utiles à l’élaboration de la tenue est très fluide ; le revers de la médaille, c’est qu’il vaut mieux consulter son historique de navigation pour remettre la main sur l’adresse web donnant accès au compte (oui, je sais, j’aurais pu la mettre en favoris). Un courriel récapitulatif serait un plus appréciable.
C’est sans doute une autre possibilité d’amélioration que je perçois. Bien que proposé par Zalando, le service nécessite une connexion distincte, j’avoue que j’aurais aimé un onglet spécifique, ou un lien rapide, au départ de mon profil sur le site marchand, voire de l’application dédiée.
Il existe cependant une application, tournant sous Androïd ou Apple, qui répond aux légères critiques que je formule ci-dessus. J’y ai trouvé la photos des produits retenus, la réponse de Déborah a mon message, toute chose qui ne s’affichent pas sur mon ordinateur de bureau. Je la conseille donc vivement, d’autant qu’elle est disponible en de nombreuses langues.
Le packaging est très réussi et l’aspect « cadeau à soi-même » est agréablement décliné.
Conclusion
Je serai honnête, le système m’a convaincu !
Les deux parures proposées m’ont vraiment enchanté (non, je ne vous montrerai pas les photos du défilé), bien que l’ajout d’une tenue « suggestion » ait fait quelque peu monter mon budget initial.
Il s’agit d’une alternative crédible aux longues heures de shopping. Le coût, moins de 500 € dans mon cas, pour huit pièces (dont deux paires de chaussures et un manteau) est acceptable pour des vêtements adaptés à la saison que je n’aurais sans doute pas déniché par moi-même.
Je terminerai en remémorant aux clients de notre antenne bruxelloise, tentés par le système que, pour le repassage, ils peuvent faire appel à notre centrale de la chaussée de Ninove et, à tous, que la législation titre-service autorise l’entretien du linge au domicile du client.
Jean-Michel.
Notez que cet article n’a pas été commandité par l’entreprise citée, qui ne fait pas partie de nos partenaires, et que l’avis qu’il exprime n’engage que son auteur. Si vous souhaitez vous faire une opinion par vous même, nous vous invitons à vous rendre sur le site zalon.be (le site est bilingue).